Laphilosophie bouddhiste du "Non-Soi",

une voie vers la tolérance et la paix

https://www.youtube.com/watch?v=exioeOaktoQ&t=492s

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Trinh Dinh Hy

 

« En jetant cette toute petite chose qu’on appelle ‘moi’,

je suis devenu le monde immense »

(Musō Soseki,

Maître Zen et du Jardin japonais, 13è-14è s.)

 

1. Le monde d’aujourd’hui

        Le monde d’aujourd’hui se trouve confronté à de nombreux problèmes complexes et multidimensionnels, dans les domaines politique, économique et social, mais aussi culturel et environnemental.

        Au premier plan se trouvent les conflits entre les nations et les peuples, comme des guerres entre pays voisins ou des guerres civiles. Il peut s'agir de guerres de grande ampleur, comme en Ukraine, en Palestine, mais aussi chroniques, comme au Soudan, au Congo, au Myanmar, ou sporadiques, comme au Kashmir, entre les deux Corées...

        Beaucoup de conflits existent aussi au sein de sociétés, entre différentes communautés et groupes de personnes.

        Selon les derniers chiffres du Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (6/2024), plus de 120 millions de personnes sont déplacées, c-à-d contraintes de fuir leur foyer pour échapper à la guerre et à toutes les formes de violence, d'oppression et de violations des droits de l'homme, dont un tiers sont des réfugiés ayant besoin d’une protection internationale, le reste devant se déplacer à l’intérieur même de leur pays (1).

        Ce chiffre a très rapidement augmenté (de plus de 70% en 4 ans), montrant que cette situation de conflit prolongé a tendance à s’étendre et à s'aggraver chaque jour.

        En outre, la concurrence économique, la course à l’exploitation des ressources et à la production industrielle, de plus en plus féroce entre les nations, ont entraîné des conséquences destructrices graves sur l’environnement, la terre et le changement climatique...

2. Pourquoi tant de maux et de souffrance ?

        Si nous nous interrogeons, comme l'a fait le Bouddha Sākyamuni il y a 25 siècles "pourquoi les hommes et les sociétés d'aujourd'hui rencontrent-ils autant de maux et de souffrance, alors qu'il n'y a jamais eu autant de progrès et de réalisations en science, en technologie et en confort matériel?",

        alors, nous nous apercevons clairement que l’origine des conflits et des disputes entre les pays, les nations, les communautés ou les groupes de personnes est la discrimination et l'hostilité, au lieu de la tolérance et de la compréhension mutuelles.

        Avec la cupidité, l’égoïsme, le souci exclusif de l'intérêt personnel et du groupe, la discrimination est la principale cause de conflit, de guerre, de haine et de violence.

3. Qu’est-ce que la discrimination ? et à quoi conduit-elle ?

        La discrimination est le fait de traiter une personne ou un groupe différemment et défavorablement en raison de ses caractéristiques personnelles. Elle naît de la séparation entre « soi » et « l'autre », entre « notre groupe » et « leur groupe ».

        Cela conduit à des émotions négatives envers « l'autre », tels que le mépris, l’aversion, la peur, la haine de « l'autre », et peut s’exprimer par des comportements négatifs, c’est-à-dire par des paroles et des actes, visant à contrer à et éliminer d'« autres personnes », d’« autres groupes », juste parce qu'ils sont « différents » de nous...

4. Quels sont les différents types de discrimination ?

        La discrimination la plus courante concerne la nation, le pays d’origine des gens. De là est issu le nationalisme, vecteur d'innombrables guerres et invasions à travers l’histoire, et volontiers exploité par leurs auteurs pour galvaniser les masses.

        La discrimination raciale ou ethnique a également conduit à de nombreux massacres, voire des génocides, ainsi qu’à l’oppression des personnes de couleur (comme l'esclavage, la traite des noirs), et provoquent aujourd’hui encore de fréquents affrontements dans des sociétés, pourtant devenues multiraciales.

        La discrimination religieuse a été aussi à l'origine à de nombreuses guerres dévastatrices, comme au Moyen Âge entre catholiques et protestants, entre chrétiens et musulmans, de l'holocauste de millions de juifs par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre Mondiale, et plus récemment l'explosion de violences terroristes par des mouvements islamiques radicaux.

        Le sentiment de supériorité nationale ou ethnique a conduit à l’impérialisme, au colonialisme, à l’apartheid, au fascisme, au suprémacisme, contribuant aux crimes les plus effroyables dans l’histoire de l’humanité.

        Il existe également d’autres types de discrimination, comme la discrimination à l’encontre des populations locales ou des minorités ethniques, vivant dans des régions éloignées ou montagneuses, et souvent considérées comme culturellement inférieures.

        La discrimination peut se porter aussi sur les conditions sociales, entre les aristocrates, les bourgeois intellectuels et les travailleurs manuels, entre les riches et les pauvres, et particulièrement en Inde, entre les « castes » (varna) supérieures et inférieures, déterminées à la naissance.

        La discrimination envers les personnes handicapées consiste en un mauvais comportement envers eux, leur exclusion ou l'absence d'aide dans leurs activités sociales.

        La discrimination portant sur le genre (ou le sexe), la plus répandue aujourd’hui reste encore vis-à-vis des femmes, toujours moins considérées que les hommes, la plupart des sociétés restant patriarcales. À cela s’ajoute la discrimination à l’encontre des homosexuels (ou homophobie), ou des personnes transgenres, et de manière générale à l’encontre de toutes les minorités de genre, désormais appelées LGBTQ. Récemment, cette revendication de reconnaissance  des LGBTQ a été incluse dans le mouvement appelé « woke », luttant contre toutes les discriminations. Ce mouvement parfois exagéré, a à son tour déclenché un mouvement « anti-woke», ajoutant à la confusion actuelle...

5. Comment lutter contre la discrimination?

        Des mesures peuvent être prises dans deux domaines, juridique et éthique.

        a) Domaine juridique

        Les droits civils, les droits de l’homme et les droits des minorités doivent être promulgués et respectés.

        Selon l'article 2 de la « Déclaration universelle des droits de l'homme » adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1948, « toute personne peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation ».

        Dans certains pays, les actes de discrimination raciale sont interdits et punis par la loi, tout comme l’incitation publique à la haine, à la violence ou à la discrimination à l’égard d’autrui.

        b) Domaine éthique

        Pour prévenir la discrimination, la division et la haine entre les peuples, les philosophies et les religions, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours, ont défendu certaines valeurs morales essentielles.

        Comme la « bonté », « l'humanité » ( rén) selon le confucianisme, « l’amour » selon les religions révélées, notamment la « charité » selon le christianisme, et « l'amour bienveillant, la compassion » (mettā, karuṇā) selon le bouddhisme.

        De plus, le jaïnisme et le bouddhisme mettent l'accent sur l'esprit de « non-violence » (ahiṃsā), qui signifie: « ne pas nuire », non seulement aux autres humains, mais aussi à tous les êtres vivants.

        Le bouddhisme propose également une autre mesure, plus radicale, pour éradiquer la discrimination.C'est la doctrine du « Non-soi » (anattā).

6. La doctrine bouddhique du « non-soi »

        La doctrine du « non-soi », est un enseignement fondamental et spécifique du Bouddha, exprimé lors de son 2è sermon, faisant suite au 1er, sur les "Quatre Nobles Vérités".

        Le « non-soi » (anattā) est l'une des « Trois marques, ou caractéristiques de l'existence » (tilakkhaṇa), les autres étant "l'impermanence" (anicca) et la "souffrance" (dukkha).

        Cette doctrine va à l’encontre de la théorie du « petit soi – Grand Soi » (ātman-brahman) du brahmanisme, ancienne religion orthodoxe de l’Inde. Selon le brahmanisme, chaque individu possède une âme, un « petit soi », et sa délivrance (mokṣa) du cycle de renaissances (saṃsāra) ne peut être obtenue qu'en fusionnant le « petit soi » personnel avec le « Grand Soi » de l'univers. Le Bouddha a nié à la fois le « petit soi » personnel et le « Grand Soi » universel.

7. Le « soi » selon le Bouddha

        Selon le Bouddha, ce que l'on appelle le « soi » (Pali: attā, Ch: wǒ, V: ngã, ta, L: ego, E: self), que l'on considère comme une entité, n'est en fait pas une réalité, mais seulement un moyen de désignation, une appellation, d'un rassemblement de cinq éléments physico-psychiques appelés « agrégats » (khandha,V: uẩn): la forme ou corporéalité (rūpa), la sensation (vedanā), la perception (saññā), les formations karmiques (saṅkhāra) et la conscience (viññāṇa). Ces agrégats sont temporaires, en constante évolution, et tous interconnectés, indissociables les uns des autres.(2)

        Les « agrégats » eux-mêmes ne sont pas des entités réelles, comme dit le Bouddha dans le Samyutta Nikaya : « Supposons qu'une personne avisée voit des bulles à la surface du Gange et les observe attentivement. Après les avoir observées attentivement, ces bulles lui apparaîtront vides et sans réalité. De même, les moines doivent examiner tous les phénomènes de forme, de sensation, de perception, passés, futurs, lointains, proches… et constater qu'ils sont vides et sans réalité. »(3)

8. La notion de « vacuité »

        C'est la notion de « vacuité » (P: suññatā, S: śūnyatā, Ch: kōng, V: không, E: emptiness) qui a été développée par Nāgārjuna, moine philosophe du 2è siècle et fondateur de l'Ecole du Milieu (Madhyamaka).

        La « vacuité » ne signifie pas le nihilisme, la non-existence, mais l'absence d'individualité, de nature propre, de consistance.

       Pour Nāgārjuna, le « non-soi » est la « vacuité » de l'individu (puḍgala-nairātmya), alors que la « vacuité » (en général) est la « vacuité » de tous les phénomènes, ou dharma (dharma-nairātmya).

        C'est aussi une autre expression de la loi de « coproduction  conditionnée » (paṭicca-samuppāda), qui imprègne tout l'univers et fait que tous les phénomènes sont interdépendants, étroitement liés les uns aux autres, et interagissent ensemble.

9. Le Bouddha a-t-il vraiment réfuté le « soi »?

        Dans l'Ānanda-sutta, du Samyutta Nikaya (4), on raconte qu'un jour le moineerrantVacchagotta vint voir le Bouddha et lui demanda: « Vénérable Gotama, est-ce que le « soi » existe? » Le Bouddha demeura silencieux. Vacchagotta demanda à nouveau : « N’y a t-il donc pas de « soi »? » Le Bouddha resta encore silencieux. Après le départ de Vacchagotta, Ananda, le fidèle disciple et serviteur du Bouddha, lui demanda la raison de son silence. Le Bouddha lui expliqua alors : « Si j'avais répondu qu’il y avait un « soi », alors j'aurais soutenu la théorie éternaliste du brahmanisme (sassata-vāda); si j'avais répondu qu' il n’y avait pas de « soi », alors j'aurais soutenu la théorie nihiliste (uccheda-vāda). De plus, si la réponse était oui, comment m’accorder avec ma compréhension que tous les dharmas sont « sans-soi »? Et si je répondais non, alors je mettrais Vacchagotta dans un état de grande confusion, car lui qui pensait auparavant avoir un « soi » se lamenterait d’avoir perdu son « soi »».

        En fait, le Bouddha a toujoursrefusé de répondre aux questions métaphysiques, tels que « L'univers est-il éternel ou non? est-il infini ou limité? Que devient-on après la mort? L'esprit et le corps sont-ils la même chose ou différents? », des questions appelées « sans réponse » (avyākata). La seule question crucialepour lui est: «Comment faire cesser la souffrance? »

        Dans son 2ème discours sur le «non-soi», intitulé Anatta-lakkhaṇasutta (5), qui veut dire « absence de caractéristiques de «soi», le Bouddha ne réfutait pas le "soi", mais faisait simplement répéter à ses disciples : « Ceci n'est pas moi. Ceci n'est pas à moi ». Ainsi, à travers ce Sutra, le Bouddha met simplement en garde de ne pas prendre telle apparence pour « soi », ou tel objet comme appartenant « à soi ».

10. Le « soi » psychologique

        Certes, il existe un « soi » psychologique que tout un chacun ressent dans la vie quotidienne, et dont le Bouddha a toujours reconnu l'importance.

        Il s'agit d'un phénomène psychologique naturel, connu en psychologie moderne sous le nom d'« auto-référence », de « conscience de soi »(self-awareness) ou de « préoccupation de soi », et qui a été démontré par les neurosciences à l'aide de techniques d'imagerie médicale modernes, telles que l'IRM-fonctionnelle cérébrale. Ce phénomène correspond à l'activité cérébrale de deux régions situées sur la ligne médiane, entre les deux hémisphères cérébraux, appartenant à un réseau neuronal appelé « DMN, Default Mode Network »(6). Ceci arrive à chaque fois que l'on pense à soi ou à ses proches, à ses souvenirs, à ses projets, à ses problèmes, en général à tout ce qui touche au "soi"...

11. L'attachement au « soi », à l’origine de la souffrance

        Le Bouddha n’a jamais nié le « soi » psychologique. Mais il a averti qu'il ne s'agissait que d'un « soi » illusoire et qu'il ne fallait pas le prendre pour vrai et s'y attacher.

        Pour lui, c’est à cause de cette perception erronée du « soi », de cet attachement à ce « soi » illusoire, que les gens se créent un mauvais karma à l'origine de ses peines et de ses souffrances.

        A l'origine de la souffrance est le désir (taṇhā), l'envie, et tout désir vise à satisfaire le « soi ». Par conséquent, si l'on veut éliminer la souffrance, il faut éliminer sa cause principale, qui est « l’attachement à l’ego » ou l'égocentrisme.

12. Moins de « soi », moins de souffrance

        Au lieu de s'accrocher à « soi », de toujours se soucier de « soi » et de ce qui est « à soi », on doit les relâcher, s’en détacher autant que possible.

        Il ne s’agit pas d’éliminer la « conscience de soi », mais de réduire sa place dans son esprit, d’être moins avide, moins égoïste, de penser moins à soi-même, aux siens et à ses propres intérêts.

        En même temps, il faut ouvrir son cœur aux autres, se soucier davantage des autres et du monde environnant, avec la conscience que tous les êtres dans l'univers sont intimement liés les uns aux autres, en raison de la loi de la « coproduction conditionnée », de l'interdépendance universelle.

13. La philosophie du « non-soi »: une voie vers la tolérance et la paix

        La philosophie du « non-soi » (anatta) enseigné par le Bouddha n’est pas une théorie abstraite ou un dogme, mais une méthode psychologique appliquée, un processus de transformation de l’esprit, visant à réduire la conscience ou la préoccupation de « soi » et des « siens », et à ouvrir son esprit aux autres, et au monde extérieur.

        C’est par le biais de la non-discrimination qu’elle va contribuer à la tolérance et la paix dans la vie sociale.

        En effet, en laissant de côté son « soi » avec ses lunettes déformantes, on voit clairement et profondément, que les gens, malgré leurs différences, en apparence physique, en origine nationale ou ethnique, en genre ou sexe, en conditions sociales, en personnalité, en culture, sont fondamentalement semblables, car tous humains. Ils peuvent se partager leur sang à se transfuser, leurs organes à se greffer, leurs connaissances à multiplier, leurs émotions à éprouver de la même façon, de l'amour à la colère, de la joie à la peine, de la confiance au désespoir... Tellement de points communs et si peu de différences!

        Rien ne peut engendrer la discrimination, la déconsidération des autres comme inférieurs, moches, mauvais, méchants..., si le « soi » illusoire est effacé, s'il n'est plus là pour juger et condamner.

        Dans une société où règne une atmosphère de discrimination et d'intolérance, attisée par des dirigeants à l'« ego » démesuré, avec des gens méfiants, craintifs, hostiles, le risque de conflits et de violences avec des réactions en chaîne devient très élevé...

        Au contraire, dans une société imprégnée d'esprit d'effacement de « soi » et d'ouverture aux « autres », les gens seront plus empathiques, plus tolérants envers les autres, plus disposés à dialoguer, à coopérer les uns avec les autres et à vivre en paix ensemble.

14. En conclusion

        Dans le monde actuel où la discrimination entre les individus, les groupes et les communautés est la principale source de conflits, de guerres et de violence, causant tant de souffrances, la philosophie du « non-soi », enseignée par le Bouddha, a la capacité de supprimer la discrimination envers « les autres », et de la remplacer par la tolérance et la compréhension mutuelles.

        C'est aussi le principe de « coproduction  conditionnée » ou d'interdépendance et le sentiment que tous les êtres humains, malgré leurs apparentes différences, sont fondamentalement semblables, tous interconnectés et interagissant les uns avec les autres.

Nous sommes tous embarqués sur le même bateau, voguant sur une mer agitée. Nous avons besoin les uns des autres pour se soutenir et s'entraider, au lieu de se diviser et de se combattre. Afin de sauvegarder le bateau qui est la planète verte, la terre, notre mère nourricière, et pour les générations futures.

Ainsi, le « non-soi » peut être une valeur spirituelle universelle apportant la sérénité à l’individu, l’harmonie à la société, et la paix sur la terre.

 

                                                               Trinh Dinh Hy         

(Texte présenté lors d'une Visioconférence

organisée par l'Association MCFV le 08/05/2025)

 

Références et Notes

1) Forced displacement - Refugees, asylum-seekers, and internally displaced persons (IDPs), inEuropean Commission, site Web officieldeEuropean Union

https://civil-protection-humanitarian-aid.ec.europa.eu/what/humanitarian-aid/forced-displacement_en

2) Mahāvedallasutta, MN 43, traduction par Bhikkhu Sujato

https://suttacentral.net/mn43/en/sujato?lang=en&layout=plain&reference=none&notes=asterisk&highlight=false&script=latin

3) Pheṇapiṇḍūpamasutta, SN 22.95, traduction par Bhikkhu Bodhi

https://suttacentral.net/sn22.95/en/bodhi?lang=en&reference=none&highlight=false

4) Ānandasutta, SN 44.10, traduction par Bhikkhu Bodhi

https://suttacentral.net/sn44.10/en/bodhi?lang=en&reference=none&highlight=false

5) Anattalakkhaṇasutta, SN 22.59, traduction par Bhikkhu Sujato

https://suttacentral.net/sn22.59/en/sujato?lang=en&layout=plain&reference=none&notes=asterisk&highlight=false&script=latin

6) Ces deux régions cérébrales sontle "cortex préfrontal médian" (MPFC) et le "cortex cingulaire postérieur" (PCC), avec le "precuneus" attenant. Ce qui est remarquable c'estl'effet de la méditation de pleine conscience (mindfulness) sur l'activité de ces deux régions en la réduisant. Voir :

- Neural correlates of self-reflection. Johnson S.C., Baxter L.C., Wilder L.S. et al., (2002), Brain 125:1808-1814

- Vô ngã, thiền định và khoa học thần kinh. Trịnh Đình Hỷ (2015)

http://chimviet.free.fr/thoidai/trinhnguyenphuoc/tnp_VoNgaThienDinhKHThanKinh_a.htm